L’Analyse Transactionnelle (A.T.)
Créée dans les années 50 par le neuropsychiatre américain Eric BERNE (1910-1970) et introduite en Europe dans les années 70, l’Analyse Transactionnelle offre un modèle de psychothérapie structurée et intégrative visant à faciliter et à produire le changement personnel et la croissance vers l’autonomie.
Elle s’intègre au courant humaniste en postulant la nature fondamentalement positive de l’homme.
Chacun est considéré comme intrinsèquement « OK » et capable de devenir ou redevenir responsable de son existence. Dans cette perspective elle s’appuie sur une philosophie qui prend en compte l’ensemble de l’être humain et met en lumière la compréhension de son fonctionnement interne et de son mode de communication avec les autres.
La psychothérapie se définit, en Analyse Transactionnelle comme une relation où le client œuvre à l’accomplissement d’un changement personnel et où le psychothérapeute l’assiste dans ce processus, dans le respect de l’éthique et de la déontologie.
Ensemble, ils définissent leur contrat qui précise le changement qu’ils vont s’attacher à réaliser. La compréhension de la nature et des sources du problème est une étape utile dans le processus de changement.
En tant que discipline psychothérapeutique, l’application de l’Analyse Transactionnelle touche une grande variété de troubles de la personnalité et de problématiques psychologiques ou relationnelles.
L’hypnose ericksonienne
L’hypnose ericksonienne fait partie des thérapies brèves. Elle a été mise au point par Milton Erickson (1901-1980), un psychiatre américain reconnu qui a pu dépasser ses différents handicaps (dyslexie, daltonisme, séquelles de polyomyélite) par sa grande capacité d’auto observation et sa faculté à puiser dans ses ressources personnelles. C’est ainsi qu’il a créé sa propre méthode d’hypnose qui permet d’accéder à l’inconscient.
Selon Erickson, l’inconscient est un réservoir d’expérience et de sagesse qui peut constituer un terreau fertile en solutions potentielles pour nos problèmes.
En induisant un état de rêverie (un état modifié de conscience encore appelé « transe »), le langage hypnotique agit en profondeur, comme un stimulus, et court-circuite le mental. Le patient peut alors puiser de nouvelles ressources dans son inconscient, choisir les solutions au problème qu’il veut résoudre et effectuer une transformation intérieure positive. Le thérapeute agit en tant que guide, le patient reste maître du jeu et c’est lui qui accomplit le travail.
L’efficacité de l’outil repose en grande partie sur la qualité de la relation de confiance entre le thérapeute et le patient ainsi que sur la capacité de celui-ci à entrer plus ou moins facilement en « transe » (ça s’apprend).
Le thérapeute ne procède pas par injonction directe. Il invite le patient à participer activement à son état hypnotique, à écouter et à coopérer.
Considérée comme une méthode globale, l’hypnose ericksonienne est indiquée dans de nombreux domaines : angoisse, anxiété, manque d’estime de soi, troubles psychosomatiques, insomnie, phobies et autres peurs, etc.
La thérapie brève systémique
La thérapie brève systémique est née de l’école de Palo Alto dans les années 50. S’appuyant sur l’approche systémique, celle-ci propose une grille de lecture et une prise en charge des problématiques humaines innovantes et originales.
Cette méthodologie cybernétique du changement vise à interrompre des processus récurrents alimentés par les tentatives du patient pour résoudre sa difficulté. En effet, ce dernier s’acharne à mettre en œuvre des tentatives allant dans le même sens – basées sur une logique linéaire cause-effet-, quand bien même elles aggravent le problème.
Le thérapeute propose au patient de faire des expériences concrètes de changement dans sa vie quotidienne, afin de lui permettre de reconquérir sa liberté d’action et de changer la nature de ses relations avec son environnement.
La thérapie brève permet de mettre de l’ordre dans le chaos que nous ressentons lors de périodes de crise ou dans le flou dans lequel nous baignons quand les problèmes sont multiples ou de longue durée.
Le thérapeute tient compte de tout ce qui a été essayé par le passé et qui n’a pas donné de résultats concluants afin de ne pas s’éterniser sur des « tentatives de solution » improductives.
La thérapie avance par objectifs bien définis par le patient et/ou la famille avec l’aide du thérapeute. Au lieu de s’attarder à parler inlassablement des causes présumées du problème elle aide le consultant à analyser comment le problème se maintient dans le présent, la manière dont les issues sont bloquées et comment dénouer progressivement les fils.
Cet outil est utilisé pour résoudre des problèmes familiaux, des problèmes de couple ou individuels ainsi que pour dépasser des obstacles ou des crises à quel niveau que ce soit et qui ont comme point commun de créer une grande souffrance et de donner le sentiment de ne plus pouvoir contrôler sa vie ou ses émotions.
Son efficacité comme pour toute thérapie, dépend de la qualité de la relation entre le thérapeute et le patient. Le patient doit se sentir à l’aise pour poser des questions autant sur son problème que sur la thérapie et son déroulement. C’est un travail de co-construction.
La pleine conscience
encore appelée mindfulness » c’est avant tout :
- Porter son attention sur le moment présent, instant après instant
- Prendre conscience de ses pensées, de ses émotions et de ses sensations
- Accorder de l’attention aux choses sur lesquelles on ne s’arrête généralement pas
- Développer une autre approche des soucis, de la souffrance et des événements
- Trouver la force de relever les défis de la vie
- Cultiver l’art de ne pas porter de jugement
J’intègre naturellement des éléments de pleine conscience dans les séances de thérapie individuelle, et propose des groupes d’entraînement à la pleine conscience (MBCT) ainsi que des ateliers de sensibilisation à la demande, dans le monde associatif ou professionnel.
Le programme MBCT en 8 séances est un programme d’entraînement à la pleine conscience, structuré et progressif en groupe, à raison d’une séance de 2h par semaine, étalé sur 8 à 10 semaines. Des exercices quotidiens à domicile sont nécessaires à l’apprentissage de cette discipline.
En entraînant son esprit à se concentrer sur un objet précis, la pratique régulière de la « pleine conscience » permet de se dégager des schémas habituels de réactions automatiques qui entretiennent les problèmes (cercles vicieux).
En observant avec bienveillance et sans jugement nos pensées, nos émotions et nos sensations, nous nous sentons plus vivants et plus cohérents dans nos actions au quotidien.
Ce programme s’adresse à toute personne qui, dans une démarche de développement personnel, souhaite enrichir sa vie, se désencombrer de l’inutile pour aller à l’essentiel, en cohérence avec ses propres valeurs.
Il est conseillé aussi à toute personne qui souffre d’un excès de stress, anxiété, ruminations, troubles du sommeil, perfectionnisme, burn-out, douleurs chroniques, difficulté à gérer ses émotions, risque de rechute dépressive, etc…
Attention, ce programme ne convient pas aux personnes qui souffrent de troubles psychiatriques.
La séance d’information et/ou l’entretien individuel permettent de vérifier que ce programme vous convient et que vous pourrez en bénéficier pleinement.
Pour les modalités pratiques, voir la rubrique « En pratique ».
Référence utile: « Mindfulness: apprivoiser le stress par la pleine conscience, un programme d’entraînement en 8 semaines », Edel Maex, éditions De Boeck-Larcier 2007